mercredi 6 décembre 2017

Mira & Laïka/L'Intersigne.


Nos jours heureux.
Avec sœur Marcelline et la bien sûr divine sur les Hautes Chaumes du Forez.
De sacrés crocs aussi,
Laïka, son œuvre : c'est encore 54 volailles, des centaines de taupes, rats, pigeons, l'index de Marcelline,
qu'elle a tordu en tirant sur sa laisse, et
mon pouce, gnaqué, quand pour cause d'arthrose, j'ai dû la prendre dans mes bras
et, tel un enfant, la porter.
 


Un Intersigne selon la mythologie bretonne 
est un signe - ou plusieurs- envoyé peu avant le décès d'une personne .
 Il est sensé prévenir de la mort prochaine de l'être aimé. 
Le livre "La Légende de la mort" d'Anatole Le Braz est le recueil des centaines de témoignages
dites "légendes",
mais qui contiennent toutes un substrat de réalité . 
L'intersigne n'est pas à proprement un phénomène paranormal mais ce que nous nommerions aujourd'hui des synchronicités singulières,
ou l'Invisible prévient le Visible d'un évènement à venir, comme s'il existait, et il en existe,
des collisions et des collusions entre les deux sphères.
Dans l'imaginaire breton, l'Intersigne est toujours présage de malheur, ce sera par exemple une pie
venue frapper avec insistance sur la vitre de la chambre d'une mourante qui mourra deux jours plus tard. Des chiens de ferme hurlant à la mort,
et leur maitre se retrouvant écrasé sous sa charrette,
trois jours plus tard.
Dans ces légendes recueillies essentiellement auprès des femmes du Léon ou de la Cornouailles, s'emmêlent le réel et l'imaginaire,
si bien que l'un ne se distingue nullement de l'autre.
Vers le 24 ou 25 novembre, alors ma petite Laïka adorée était entrée en agonie sur sa couverture, 
atteinte d'une grande faiblesse, très amaigrie, 
ne bougeant plus, ne mangeant plus, ne buvant plus, sauf de l'eau avec du sucre plus des vitamines que je lui forçais à boire,
d'un petit flacon en plastique,
à 3 reprises par jour.
Son corps glorieux,
source de son assise, de sa beauté et de sa joie,
avait en l'espace de 2 ans viré progressivement à instrument de tortures.
Dès la mi-novembre, chaque soir, au couché, très tôt, chaque matin, au lever, très tôt,
c'était l'angoisse : 
Laïka serait-elle morte, Laïka serait-elle vivante ? 
Autre chose que je craignais, comme si c'était l'Ankou en personne qui aurait surgi,
était que je dusse, pour "le mieux-être" de Laïka, appeler un de ces ploucs de véto en bottes en caoutchouc muni de sa piqure létale.
La vétérinaire de Laïka,
étant employée du centre, n'avait pas le droit
 de se déplacer.
Voyant la fin approcher, entre sanglots, désarroi, et disons-le, désespoir, je me suis donc mis,  dans ma chambrette à chercher un drap pour Laïka
et à  farfouiller dans mon armoire bretonne ancienne,
et aux  représentations et aux fioritures on ne peut plus chrétiennes,
cierges et hostie rayonnante :
  

Au lieu du drap qui aurait été son linceul,
voici ce que j'en extrais.


1 page recto-verso d'un texte naïf d'adolescent concernant la disparition de Mira.
Mira, ma première aimée, mon berger allemand, maltraitée par mon père, vivant attachée, dans une barrique, morte d'une fièvre de lait à 8 ans, après que mon père eut tué scandaleusement tous ses petits, et que je n'avais pas lue depuis des décennies.
J'ai maudit mon père défunt, maquignon, pendant des années pour son désamour des bêtes.
Et je l'engueule encore, bien que je souhaitas
la paix de son âme.
Extrait.
"Dimanche 20 Juin 1976,
Mira est morte.
Mira comme Miroir.
Je sais que tu m'attends
pour une autre adolescence.
Je serai à ton rendez-vous
près de la Chapelle"... 
2 Jours plus tard, ce fut au tour de ma deuxième aimée
de quitter ce plan,
mais contrairement à Mira, entourée et choyée. 
Quel écho et quelle résonance, n'est-ce pas, des décennies plus tard ?
La calligraphie me surprend car elle est adulte,
ressemble à celle d'aujourd'hui et n'a rien à voir avec l'écriture arrondie
retrouvée dans les cahiers scolaires de l'époque.




Dans le nom de Mira, déjà, "se mirer","miroir",
est inscrite la notion de double. 
Laïka étant-elle la réincarnation de 
Mira ?
Le nom de la chapelle est, quant à lui, celui de la Trinité.



1 "autre adolescence" fut vraiment mon état 
 quand 
Laïka me fut, don du Ciel, offerte.
tant ce fut entre nous l'amour,
 l'amour aussi immédiat que fou. 
Ce qui est curieux dans le texte vieux de 40 ans,
c'est que si la Chapelle et son pré étaient des lieux favoris de Laïka,
avec Mira nous n'y allions jamais,
car je ne pouvais l'y emmener,
tant elle est à plusieurs kilomètres,
n'ayant pas de moyen de locomotion personnel
à cet effet.
Pourquoi donc le mentionné-je ? 
De plus, que l'on ait 15 ou 50 ans
semble n'avoir aucune espèce d'importance.
Je lisais là, précisément,
ce que je vivais, un deuil anticipé.
J'aurais donc reçu ce qui m'apparait être un Intersigne avant le décès de Laïka, pour le moment,
de Laïka, j'attends le signe
de sa présence et de son amour éternel. 




Le voyage éminemment spirituel entamé avec Mira, poursuivi avec Laïka, se poursuit encore. 
Et c'est sans compter l'importance des chats qui de Bouboulic à Charbonnette, 
en passant 
par Useppe, Alice, Nounouchic, Nounoune, Patate, Pépita...et Valentine
m'ont servi de médiums.
Il existe  une véritable sanctification dans les pleurs, que j'ai sentie et pressentie :
au moment où, de mes mains j'ai installé l'autel de Laïka, après son mausolée,
une chape de plomb a comme sauté,
et tout en priant la Vierge,
une grâce m'est tombée dessus,
alors que je visualisais des espèces de hiéroglyphes
encore incompréhensibles.
Le choc de l'arrivée de Laïka dans le monde spirituel est un chambardement.
 Ce n'est pas exagérer que de dire que évènements spirituels intérieurs,
majeurs bien qu'intimes,
sont en cours.
Le départ de Laïka me remet remis sur les rails de la spiritualité chrétienne
mais à consonance et à connotation bretonnes. Imprégnée de la spiritualité celte
il a une coloration tout à fait singulière,
et très loin de celui 
des sables sémites et d'orient.
Je sens aussi que cette vallée de larmes
se meut en source de joie et de foi,
qui signera sans doute
un rapprochement et une liaison plus étroite
avec l'Invisible et le Sacré.
Laïka/Mira, ce chien-loup,
bénédiction des bénédictions
est de toute éternité mon animal-totem,
tel que cela m'avait été dit :
"une petite louve".
Laïka/Mira, au-delà d'elles-mêmes
sont les vectrices de champs spirituels grandioses
auxquels j'ai eu accès mais brièvement.
Au travers de ce deuil,
de ce mois de douleurs
c'est le bénéfice de l'amour inouï que je ressens
qui s'en vient. 
Le repli sur soi est apparent,
et le voyage avec le tandem Mira/Laïka et des chats associés
sont autant de  flux spirituels, comme de vents cosmiques, des bourrasques de lumière
que j'absorbe.
Une reconnexion plus  resserée avec le spirituel s'est effectuée.
Le tandem Mira-Laïka nous réserverait-il des surprises et des signes spirituels
différents de ceux auxquels nous nous attendions 
 moins anecdotiques, et plus en profondeur ?
Mira-Laïka sont-elles des fils enchevêtrés -filles enchevêtrées- dans 
le tissu même de notre âme ?
Assurément.





Laïka et son fiancé Pacha en séjour en Bretagne.
Tous deux au paradis.
Je n'ose pas  regarder à nouveau la vidéo de MDLL,
pas encore. 
Mais rien que cette image de ma divine et éternelle beauté amoureuse,
sur son rocher !
Elle dépasse la Sirène de Copenhague.
Courtesy of Marcelline
& Ornella Vanoni.
PS : septembre 19, la médium animalière Laïla del Monte,
a aperçu un homme entouré de chiots 
et avec Mira, qu'elle a décrite plus massive que Laïka, dans les noirs et marron,
(il aurait fallu dire "feu").
Cet homme, c'était mon père,
et les chiots, ceux qu'il a tués, ce dont je lui ai reproché pendant des années après son décès.

lundi 30 janvier 2017

Prince et Ibara




Je suis tombé sur ce témoignage de mon ancien copain Ibara, que j'ai perdu de vue, 
et qui m'avait évoqué  son deuil de son chien Prince mort dans ses bras ! Que le monde 
est petit.
Jean Prieur est une sommité de la médiumnité.
Il vient de décéder à l'âge de 102 ans.
Jean Prieur fut aussi un ami du médium Jeanne Morrannier. 
Je préciserai que j'ai été en contact épistolaire un certain laps de temps avec Jeanne Morrannier,
auteur de 7 ouvrages sur le sujet de l'âme.
Elle n'avait, hélas, pas perçu que la singularité de mon expérience provenait d'une
 Kundalini. 
Ibara est le peintre qui nous a "portraité" en Brebis.



 



lundi 23 janvier 2017

?





Être ou ne pas être...
Continuer ou ne rien faire...
Voilà la question.   
Réflexion faite.
L'Âme humaine ne nous intéressant que fort peu,
nous avons décidé d'axer nos recherches 
sur les témoignages et les recueils
de manifestations spirituels
après le décès des animaux que nous chérissons.